18 April 2017
Au cours des dernières années, les coupes en éducation ont laissé des plaies vives qu’il faut cicatriser avec un réinvestissement massif. Mon grand-père dirait qu’après avoir défriché, il faut ressemer! L’augmentation du budget en éducation de 4,5 % pour la prochaine année scolaire en matière d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire et secondaire apporte un vent de changement positif, mais ne comble pas le gouffre causé par les coupes d’un milliard de dollars des cinq dernières années.
J’accueille favorablement l’ajout de 1 500 postes à l’effectif actuel dès la prochaine année scolaire et de 7 200 d’ici cinq ans pour des services directs. Il s’agira de postes de personnel de soutien, professionnel ou enseignant.
À la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), nous continuons de porter le message que le personnel de soutien fait partie de la solution. Les consultations sur la réussite éducative de cet automne nous ont permis de le prouver en fournissant de nombreux exemples de gestes qui permettraient à nos jeunes de mieux réussir.
Mon grand-père disait souvent qu’il faut bûcher fort dans la vie pour avancer. Là-dessus, je pense qu’il faut aider celles et ceux qui ont plus de difficultés. Ils ont besoin de services, et il faut s’assurer qu’ils les reçoivent.
Le personnel de soutien est porteur de solutions, que ce soit pour accompagner les élèves, réduire la complexité de la tâche des enseignantes et enseignants, assouplir celle du personnel professionnel et des directions d’établissement, faire le pont avec les parents ou garder une expertise dans l’entretien de nos bâtiments.
Le gouvernement vient de faire un pas dans la bonne direction. Il faut continuer de démontrer que l’éducation est une priorité. Les coupes à blanc dans notre secteur d’activités ne seront jamais oubliées, car nous en avons toutes et tous fait les frais.
Comme dirait mon grand-père : on veille au grain!
Éric Pronovost
Président FPSS-CSQ